Le corps est le déclencheur de l’oeuvre. Il en suit une recherche sur le lourd, la tension, la surface.
Le sable est un matériaux qui n’a ni forme, ni tenue. Il glisse et s’insère dans les anfractuosités de son environnement. Sa course est arrêtée lorsqu’un autre corps lui fait face.
Ici, le sable est contenu dans les tubes de tissu. Partant des deux orifces, il continue sa course et tend à s’écouler, à s’écraser sur le sol où il reforme une masse indéfnie.
« Orifces » questionne le visible, l’invisible, ce qui est dedans et dehors. Ce qui est à la portée de nos yeux et ce que notre esprit imagine exister derrière une surface impénétrable. « Orifces » parle du corps, de ses entrailles, de ce qui vit à l’intérieur de cette enveloppe de surface.